Quatre types de chasse se pratiquent dans le département 

 

à la botte, à la passée, à la hutte, et sur le Domaine Public Fluvial (DPF).

  

La chasse  à la botte peut se pratiquer tous les jours .

 

La passée est pratiquée deux à trois jours en moyenne par semaine.

 

La chasse de nuit a été légalisée comme « activité traditionnelle » dans le département de Seine et Marne. Localisée sur la Marne et la Seine, elle représente 95% des Installations fixes du département.

 

La chasse sur le DPF, ne représente  25 % du linéaire de nos rivières.

   

La chasse au gibier d’eau repose sur un tissu de bénévoles, dévoués et passionnés, profondément attachés à la gestion cynégétique et environnementale des zones humides de leur région.

  

Les chasseurs de gibier d’eau de Seine et Marne participent activement à l’entretien et  la valorisation du milieu,

  

Ce département possède une potentialité importante de territoires pour les espèces migratrices fréquentant les zones humides (anatidés, limicoles, etc.) .  Elle se trouve en effet à la croisée entre plusieurs couloirs de migration venant de l’Est (lacs de Champagne-Ardenne, Rhin, etc.) et du Nord de la France (zone maritime).

  

Les étangs  et cours d’eau sont des sites majeurs qualifiés de zone écologique d’intérêt national voire européens. Pour l’accueil en hivernage, mais également des sites de reproduction pour certaines de ces espèces.

  

D’autres gibiers migrateurs fréquentent notre site tel que le vanneau huppé, le pluvier doré, et d’autres limicoles qui utilisent des zones humides mais aussi des prairies pâturées, des zones hydromorphes en zone de plaine. Ces milieux ont beaucoup évolué lors des trente dernières années. Des aménagements ont mis fin aux inondations naturelles en val de Seine et ont ainsi modifié profondément l’écosystème denos zone humide. La création  de gravières a amplifié le phénomène, et même si ces nouvelles zones ont permis l’accueil et la reproduction de nouvelles espèces, la biodiversité a du mal à y trouver son compte.

   

Conscient de l’évolution de ces milieux et de l’importance qu’ils jouent pour accueillir les espèces migratrices, nous avons lancé une dynamique de gestion des plans d’eau (étangs et gravières), par détermination des typologies, des critères morphologiques, chimiques, de structure de végétation en vue de préconisations d’aménagements.

  

Le suivi des espèces demande pour avoir des données exploitables au niveau départemental, un investissement  important.

  

Ainsi, le travail en réseaux avec des protocoles reconnus et standardisés, comme le suivi national « gel prolongé » permet à partir de fin novembre, une veille météorologique et des suivis anatidés, limicoles etc., sur des sites referant. Elle optimise l’engagement de l’ADCGE 77, du service technique de la FDC 77 dans ce domaine afin d’obtenir des résultats fiables. Chaque saison les chasseurs de gibier d’eau participent également  aux comptages hivernaux des populations d’anatidé etc.

  

Depuis plusieurs années  dans le cadre de la mise en œuvre des campagnes des plans  de gestion de l’espèce  « grand Cormoran » conformément aux l’arrêtés préfectoraux, Certains chasseurs sont mis à contribution pour des tirs de régulations  dans le département, sur des secteurs autorisés, dans le cadre de la protection des espèces piscicoles menacées du fait de l’impact du cormoran sur les populations de Brochet en particulier.

  

La régulation des ragondins et rats musqués dans les zones humides  est essentielle à l’équilibre du milieu non pas du fait de prédation sur les anatidés mais  des dégâts aux digues et berges du DPF et des étangs .Il est  porteur de maladie comme la leptospirose. Sa régulation est faite par les chasseurs (piégeurs).

  

Chaque année les chasseurs de gibier d’eau et pêcheurs organisent une journée de nettoyage des berges de Seine et de ses bras morts dans la Bassée. Ils collectent des déchets (bouteilles, papier, etc.).Cette action  entre dans l’éthique des chasseurs de participer activement à la protection du patrimoine, en particulier la lutte contre la destruction des zones essentielles à la vie de l’avifaune et la pollution des eaux.

 

En plus du suivi sanitaire des canards appelants pour le dépistage du virus H5N1  les chasseurs de gibier d’eau de Seine et Marne on le rôle de sentinelles  de nos zones humides, leur présence  représente un poids économique important  dans le secteur.